Album Coureur de Bois et Neiges Tardives
Coureur de Bois
Coureur de bois
Je vais au nord je vais à l’ouest
Vrai coureur de rivières ,
coureur de plaines coureur de bois
en canot à pieds ou en traineau
tout droit vers les pays d’en haut
par le l’Missouri et les plaines
vers le bleu clair des lacs
au delà des mots
la le monde est plus beau
plus wild aussi et plus libre
Je suis coureur de bois
Je vais au nord je vais à l’ouest
Loin du Saint Laurent et d’Québec
au bout d ma sueur
au bout d mes bras
pour des poussières de ciel
pour des poussières d’or et pour des peaux
j’devrai peut être sauver ma peau
cœur serré, quand les prairies appellent
Je reverrai pas les forts de saint Malo
Je reverrai pas les forts de saint Malo
Je suis coureur de hauts …
Vers les pays d’en haut
BK
Je reviendrai chargé d’trésors
Après les dégel
Ou bien je ne reviendrai pas
pris par la neige et les vents froids
loin d Michilimackinac
Quand les forets sont en hiver
Q les lacs sont blancs
Q les ciels sont morts
Je pense parfois à ma mére
Je pense aux belles aussi
J’étais coureur de belles
J’étais coureur de cœurs
J’serai plus jamais coureur de bois
Aux pays d’en haut j’serai rendu bientôt
Aux prairies y a des poussières d’or
Au printemps y a des boutons d’or
L saint Laurent brille après les glaces
Le soleil chaud l’hiver efface
…
Mais j suis plus la
J’étais coureur de bois
…
En harley en truck ou en traineau
Loin d Saint Laurent et Québec
Je vais au nord je vais à l’ouest
pour des poussières de ciel …
Poussières de ciel…
Poussières d’or…..
Neiges Tardives
Anges noirs
Les anges noirs des faux espoirs sont de sortie ce soir, sont de sortie ce soir
Anges du ciel ou des trottoirs les amours sont parties
Cœur blafard et café noir
Soleils d’hiver, mortel ennui cœur qui serre, cœur amer, cœur qui sert cœur amer
Les anges noirs des faux espoirs sont au Lonesome bar ce soir
et .. les lendemains, les lendemains sont loins
Servies sur glace avec whisky La tête et l’cœur dans l’coltar
Amours anciennes et peines enfouies sortent faire un tour la nuit
Le bar est vide j suis aussi noir q’les trottoirs
Pigalle en bémol l’hôtel du Nord blafard
Aléatoire aléatoire aller à quoi tout ca tentative illusoire
Même les étoiles sont pas au ciel ce soir
Ahh Paris la nuit Paris la vie
Ça s’ra pas pour aujourd’hui
Corps et coeur en appels de phares
Corps et cœur en appels de phare
Amours toujours amours d’un jour mes amours sont parties
Ahh Paris … la nuit
Amours toujours amours d’un jour mes amours sont parties, mes amours sont parties
Frontière d’Espagne
Nous étions 3 amis à la frontière d’Espagne
et les gens de Burgos préparaient l’échafaud
Nous filions dans la nuit les phares de nos montures
voulaient tuer les ténèbres et libérer le vent
Nous étions 3 amis à la frontière d’Espagne et les coeufs
nous chargeaient à grands coups redoublés
ils nous repoussaient bien loin de nos espoirs d’Espagne
loin des espoirs rêves et loin des condamnés
Nous étions 3 amis à la frontière d’Espagne
l’un quittait bien trop tôt les écrans les projos
l’autre allait vers l’Afrique aux révoltes incertaines
pour y trouver peut être des combats d liberté
Je suis resté ici loin des vaines campagnes
des révoltes muselées, des militants trompés
Je suis resté ici sans espoir et sans haine ,
je suis resté ici pour vivre la vie qu’on vit
Mais… nous étions trois amis à la frontière d’Espagne
Tant q les vents de malheur sur les peuples souffleront
Je serai quelque part à la frontière d’Espagne
A gueuler ma colère contre les rois pervers .
Neiges tardives
On les a retrouvés quand se sont retirées les neiges tardives
Elle l’avait enveloppé dans son châle d’orient
Ils n’avaient pas choisi la mer mais la neige et le vent
Ils étaient enlacés comme le sont les amants,
elle la mère et lui l’enfant
Z’étaient pas d la montagne, et pas non plus d’en bas
Z’ étaient venu d’ailleurs, du grand lointain, de la bas
Ils fuyaient la mitraille, le plomb noir, le dénuement
Chez nous restaient si peu de passeurs de murailles
Sur les chemins des hauts qui avaient vu si souvent
Ceux fuyant la misère cheminer lourdement
Des nuits sombres transies vers la liberté
Les gardiens des sommets ne les ont pas trouvés
BK
On les a enterrés prés du col, au pied des pics blancs
Des sentinelles de pierre les gardent maintenant
Ils dorment tout les deux, unis à la montagne
La ou le ciel en éventail rejoint le vent et l’eau
Certains disent que c’est beau
Depuis lors poussent la bas d’étranges fleurs de montagne
Elles ont des taches sombres, ne sont plus comme avant
Et personne ne les cueille sauf parfois les enfants
Car sait choisir les fleurs le cœur des enfants, le cœur des enfants
Quand le vent est au nord et qu’il hurle ses tourments
les vieux dans la vallée ont d’étranges pressentiments
Il disent c’est Marie et l’enfant qui sont restés la haut
Qui donc parlera pour nous quand on jugera les vivants
Qui donc parlera pour nous quand on jugera les vivants.
Molécules
Multinationale du tout va bien département des certitudes y a un vestiaire des solitudes ou j retrouve mes p'tites molécules
Accroché à une branche moyenne ni trop haut ni trop bas faut qu’je me maintienne
Pas trop p'tit pas trop grand juste dans la moyenne
Sans épis sans accent sans distinction reine
Ouh lala la ouh la la
Ouh lala la ouh la la
Multinationale des apparences mais à l’intérieur silence
Moins bien que le Sahara moins bien que les fonds marins
Par devant comme la mer tout est bleu tout est lisse
Par en d’sous c’est amer comme la terre comme le rif
Multinationale des apparences mais à l’intérieur silence
Ouh lala la ouh la la
Ouh lala la ouh la la
Solo
La route qu’on prend la route qu’on laisse
Celle ou on t laisse avec tes laisses
Amours à prendre amours qu’on jette
Ceux qu’on voudrait ceux qui nous restent
Ceux qui existent, n’existent pas le cœur battant ou le cœur sombre
Multinationale du tout va bien y a un vestiaire des solitudes ou j retrouve mes p'tites molécules ou j’retrouve mes p'tites molécules
Vents marins
A r'garder les bateaux
Leurs armatures dressées
Au ciel comme un appel
A partir…
Aux espaces immenses et aux mers traversées
Au grands ciels bleus passés et aux nuées changeantes
Aux ouragans terribles, aux amers introuvables
Aux marins courageux, aux abris de fortune
Aux aurores irréelles, aux 50émes hurlants
Aux cachalots puissants, aux algues aux hélices
Et au tahitiennes lointaines lointaines …
A tous les départs à tous les naufrages
A tous les naufrages, a toutes les arrivées
Aux felouques raçées, aux coolies trottinants
Aux temps incertains, aux lunes mortes trainées
Sur les eaux sombres ou au soleil cuisant
Solo sax
Au vent brusque tombé
A l’attente longue longue …
Aux femmes laissées au port et aux femmes rencontrées
Au cœur qui se serre et au cœur tatoué
Au pécheur cuivré,
Au butin de fortune
Croire à tout ce qu’il y a au dla de l’horizon
A toutes les richesses a tous les plaisirs
A tous les appels a tous les désirs
A tous les appels a tous les désirs
Sax
On s’demande
Tout l’temps tout l temps on, s d’mande
Pourquoi tout l’ temps on te d’mande
Toujours l’ mulot il m’dérange
On te d’mande
Ah c’est encore une allemande « Halloooo »
Rencontrée du coté d’Mende
Avec ses chèvres sur la lande
On te dmande
Oh c’ une brésilienne « Chériiii » (y fait un temps à manger dehors)
Qu’a oublié son rasoir
Dans ta chambre avant-hier soir
Haloo ?
Qu’est ce qui n’y a Quoi qui n’y a ?
Il est pas là il est pas là
Il est parti au Canada
l’avait l’air un peu aux abois
On te d’mande
Oh c’est Mario et sa bande
Aie ! arrêtez
Qui m frappe qui veut bruler l’chien
Tu lui a piqué sa fiancée
Haloo ?
Quoi qui n’y a quoi qui n’y a ?
Il est pas là il est pas là
L’est parti au Kamtchatka
Avec une dénommée Olga