Album Déraisonnable
Déraisonnable
C’était un temps déraisonnable
Les nuées s’accrochaient aux arbres
et moi je n’y comprenais rien
et moi je n’y voyais plus rien
toi tu te vidais de ton âme
de ton corps et de ta came
de ton enfance et de moi aussi
de ton enfance et de moi aussi
moi je me raccrochais aux branches
des vieilles certitudes qui tranchent
persuadé dans l’avalanche
d’être encore capitaine ici
les pensées noires brulaient nos âmes
fin guit
sur des sentiers de mauvaise trame
fin guit
la ou les vies sont en sursis
fin guit
Les journées grises de mauvaise bise
Nous livraient de furieux assaut
Et dans ma tête sous emprise
Enfilaient de vilains manteaux
toi tu te vidais de ton âme
de ton corps et de ta came
de ton enfance et de moi aussi
de ton enfance et de moi aussi
Mais je savais au fond de mon âme
Que nous étions du même lit
que s’il fallait mourir en guerre
je s’rais parmi les guerriers meurtris
les pensées noires brulaient nos âmes
sur des sentiers de mauvaise trame
la ou les vies sont en sursis
Essaye encore
T as fait la somme … de tes résistances
De tes victoires… de tes redditions
T a vu les nuages .. qui défilent qui défilent
T’as vu l’eau grise … qui file sous les ponts
Essaye encore
Le monde d’avant les pilleurs
Le monde d’avant les voleurs
L’Montana ou les iles
Ou alors
Las Vegas et les filles
Les dollars, les dollars et tout c’qui brille
Les dollars, les dollars et tout c’qui brille
Bk solo
On partait de rien on voulait tout,
Villes glacées, soleils d’hiver, on n’ craignait rien
On a traversé tous les marais malsains
Pour se chercher, pour se chercher, d’autres lendemains
BK
Essaye encore
avant qu’on soit comme des rnards
Enfumés dans la tannière
Dans c’qui n’mène a rien
Essaye encore
Le monde d’avant les pilleurs
Le monde d’avant les voleurs
Essaye encore,
Essaye encore
Essaye encore …
Fleur de février
Je l’ai trouvée au bois, pas au bal des princesses
Oiseau tombé du nid, étourneau sous la pluie
Tellement jeune et fragile et tellement mignonette
Déjà dans les histoires d faux amours tarifés
Une fleur de février
Mais ou étaient les siens et tous ceux chérissent
Ils l’ont laissée partir emportée par la bise
Et les vents mauvais
L’est montée sans sourire dans une berline grise
Avec des hommes en gris, des hommes aux ames grises
La fleur de février
Sitot éclose, sitot jetée
Faudrait oser, revnir aux grands feux d’ fin d’hiver
Faudrait revnir au temps du bagne, au temps du bagne et des galères
Et voir bruler sans regret quelques uns qui piétinent
Le temps de la jeunesse, les rèves, les chimères
Des fleurs de février
Et voir bruler sans regret quelques uns qui piétinent
Le temps de la jeunesse, les rèves, les chimères
Des fleurs de février
HD Dynamics
Il parcourait l’Essonne en Harley Davidson
Quand un camion la jarté
L’était pas dans l’Essonne mais loin dans l ’Oregon,
En Harley à sacoches frangées
Du coté d’ Klamatah
Remontant vers Warm Springs
Par la 97
Y s’disait qu’y passrait voir les indiens d’Maupin
et la Deschutes River
Traces de neige aux Sisters, pins verts sur les collines,
ciel bleu, lacs en pointillé
Une rivière hystérique, un vieux pont métallique et l’ruban d’bitume chauffé
Et cette fille idyllique sur sa Honda Gold Wing
Qui r’montait vers Portland.
Veste en daim et leggins
Elle tournrai à Junction
Et longerait la Columbia….
…
Aux motards réparés
L’angel lui a dit d’suite, ta bécane est foirée
Ya une fille en Gold Wing qu’est arrivée c’matin
elle veut bien t’ dépanner.
Mais réver d’l’Oregon quand on est dans l’Essonne
Faut faire bien attentionne
Les routiers dans l’Essonne révent aussi d’l’Oregon
Kolyma
Coule ma sibérienne
L’été est si court l’hiver si long
Avant que les glaces ne te prennent
Et les coquelicots rouges de chagrin
Ici sont mes amours mortes
Parmi les passagers lointains
Ils dorment en terre, sous les trains
Il n’y a plus de lendemains
Au vent glacé de la plaine
Je les entends marcher
Les chercheurs d’or, et leurs sentinelles
L’espoir fait prisonnier
Cherchaient l’ bonheur, la liberté
Comme les sapins, ils sont courbés
Pris dans les tourbillons glacés
Blés fauchés par des dévoyés
BK
Grand froid grand vent du Nord-Est,
Garde les bien, garde les bien
Nous reviendrons les fleurs renaissent
Y a des printemps de liberté
Y a des printemps de liberté
Coule ma sibérienne
On bouge
Viens on lève l’ancre, on en veut des matins
Des ailleurs bleus et du vent chaud dans les pins
Chemins de pierre chemins de rève ou sans fin
On trouvera bien a notre vie un destin
Viens dans tes yeux y a des restes de chagrins
Rien a cirer des aujourd’hui anodins
Rien a tirer même pas le souvnir d’un chien
T’as l cœur a l’ombre mais y a soleil ce matin
On bouge
Viens j’ai trois sous on les mangera en chemin
On est parés on a le cœur marqué au coin
Mais pas la peau, y a des lumières au loin
Viens on s’arrache on s’inventra des lendemains
Viens les souvenirs ça va ça va , ça vient
Laisse tout derrière, on va prendre le prochain train…
Viens la vraie vie ça s’ra ou, ça s’ra toi
Viens on trouvera on trouvera on trouvera
Nos rêves
Mais qui donc a dérobé nos rêves
Mais qui donc a dérobé nos rêves
De soleils radieux, de lendemains qui chantent
De lanceurs d’avions de papiers aux cieux éphémères
Pendant que nous rêvions …
Ils ont remplacé les chemins par des autoroutes
Les images des saints par des idoles à poil
Le sacré par des déesses fertiles
Pour faire croire que sans Dieu, on peut être éternel
Ils ont remplacé la mort à la maison par les soins palliatifs
Branché des tuyaux plein l nez avec des leds autour
Comme un arbre de noël, avec la solitude en prime
Comme un arbre de noël, avec la solitude en prime
Ils c’est nous, qu’est ce qu’on y a gagné ?
Ils c’est nous qu’est ce qu’on y a laissé ?
Va falloir passer a travers les machines
Pour aller respirer au delà des machines
Trouver la liberté, comme les petits poissons
Traverser l’filet, les mailles du filet
Avec juste les lumières du cœur
Et pourvu q’ le pécheur ait encore une âme
Est ce que l pécheur a encore une âme ?
Y a si longtemps q les hordes errantes
Pillent terres d’orient et d’occident
Ceux qui ont cru aux chateaux forts
sont retournés à la poussière
et ceux des croisières de misère
peuplent maintenant le fonds des mers
qu’est ce qu’ils croyaient !
qu’est ce qu’ ils croyaient !
Fuir vers London terre promise
Casser leurs ailes sur les vitres,
Et courir sous les projecteurs
Au travers des zones de transit
Droit vers les villes idylliques
Vantées par les tubes cathodiques
Fuir les ruines pour les usines
Pour sous-vivre dans les pays riches
Dans les restes de ce qui fut Europe
Vers Occident, qui mange les âmes
Vers Occident, qui mange les cœurs
Ou les enfants meurent sur les rives
Est-ce ainsi que les hommes vivent.
Va falloir passer a travers les machines
Pour aller respirer au delà des machines
Retrouver une âme, trouver la liberté
Traverser l filet, les mailles du filet
Avec juste les lumières du cœur
Avec juste les lumières du cœur
Et quelques uns pour y aller
Mary Lou
De toutes façons, tes manières, je m’en fous
Tes allures de guerrière, J e m’en fous
Tes nénés ton derrière, Je m’en fous
Ma vie de poisson rouge, j largue tout
Les cadeaux d’ton grand pére je rends tout
la vaisselle, le bestiaire oui c’est fou
Je balance tout c qui bouge même le gnou
J vais aux champs pétrolifères
D’Mary Lou
BK solo
C’est ma reine, ma gazières Mary Lou
Par devant, par derrière, elle aime tout
Et superbe cavalière sans d sus dsous
Ma santé, mon salaire, j’claque tout
Je finirai en misère, prince des boues
Sodomite pour rentière je m’en fous
Vendeur de poupées mystère, pur vaudou
Je l’aurai tant aimée Mary Lou.
Bk solo
Surfaces
C’est juste un souffle à la surface de l’eau
Une p’tite lumière sur le noir des flots
Juste une onde, un halo
comme ça, comme ça, comme ça, comme ça
C’est comme un souffle au d’sus
d l’Atlantique
Avec des r’flets sur les rouleaux
Une p’tite lueur sur le noir des mots
comme ça, comme ça, comme ça
comme ça
C’est quoi cette chose un peu magique
Qui plane sur l’océan des riens
Qui fait aimer les textes anciens
Oublier les présents kafkaïens
C’est quoi cette chose a la surface du cœur
Qui éclaire la vie qui fait le ch’min
Qui met des fleurs aux lendemains
comme ça, comme ça, comme ça, comme ça
Tonalité + 1
C’est quoi cette chose à la surface du vent
Trois étincelles sur un feux d’camp
Du rêve dans les yeux des enfants
Et tout c’qui fait le cœur content
Est ce qu’ y a queq’chose est ce qui a quelqu’un
Ou juste le cœur qui fait du sien ….
Ou juste le cœur qui fait du sien ….
Comme ça comme ça comme ça, comme ça
Des voyages
Oh…t’as du en faire des voyages
T’as du en voir des mirages
T’as du en boire sec des breuvages
De toutes les sortes, des pas toujours sages
T’as du en ouvrir des corsages
T’as du en promettre, des iles, des plages
Des réves bleus, à des femmes de tous ages
Avec ta belle gueule , tes costars, ton bronzage
Solo
Parait q’tu en a fait des trucages
Q’t’en a volé oui,oui, des héritages
Q’t en a r tournées des banquières.. très sages
Q’ t a du t’ barrer souvent à caus d’ l’orage
Solo
Maintenant q’te vla en retour d’age
Qui n’ reste plus rien, plus rien… de tes braquages
Plus d’rombière pour t’remettre du chauffage
Plus personne pour te sauver du naufrage
Sauf p t étre, au poker, au bar d’la plage