MP BERTY MUSIC
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Liste des Albums et Chansons
Album Coureur de Bois et Neiges Tardives
Coureur de Bois
-- Album Neiges Tardives --
Anges noirs
Frontière d’Espagne
Neiges tardives
Molécules
Vents marins
On s’demande
Album Déraisonnable
Déraisonnable
Essaye encore
Fleur de février
HD Dynamics
Kolyma
On bouge
Mary Lou
Surfaces
Des voyages
Album Tiphaine
Tiphaine
Amérique
Altitudes
C qu’on pourrait
Étoiles (inédit)
Métro (inedit)
Album Atlantique
Atlantique
Volé donné
Anis coriandre et curcuma
Vents contraires
Rivières de …
20 ans
J roulais
Particules
Europe
Album Lumières
Maison derrière
Chemins de pierre
Deschutes river V2
Bois sec
Tristesse du temps
Voyage Nowhere
Lumière dans les yeux
Nisyros
Rock.
" La musique exprime ce qui ne peut être dit et sur quoi il est impossible de rester silencieux. "
— Victor Hugo
Album Coureur de Bois et Neiges Tardives
Coureur de Bois
Coureur de bois
Je vais au nord je vais à l’ouest
Vrai coureur de rivières ,
coureur de plaines coureur de bois
en canot à pieds ou en traineau
tout droit vers les pays d’en haut
par le l’Missouri et les plaines
vers le bleu clair des lacs
au delà des mots
la le monde est plus beau
plus wild aussi et plus libre
Je suis coureur de bois
Je vais au nord je vais à l’ouest
Loin du Saint Laurent et d’Québec
au bout d ma sueur
au bout d mes bras
pour des poussières de ciel
pour des poussières d’or et pour des peaux
j’devrai peut être sauver ma peau
cœur serré, quand les prairies appellent
Je reverrai pas les forts de saint Malo
Je reverrai pas les forts de saint Malo
Je suis coureur de hauts …
Vers les pays d’en haut
BK
Je reviendrai chargé d’trésors
Après les dégel
Ou bien je ne reviendrai pas
pris par la neige et les vents froids
loin d Michilimackinac
Quand les forets sont en hiver
Q les lacs sont blancs
Q les ciels sont morts
Je pense parfois à ma mére
Je pense aux belles aussi
J’étais coureur de belles
J’étais coureur de cœurs
J’serai plus jamais coureur de bois
Aux pays d’en haut j’serai rendu bientôt
Aux prairies y a des poussières d’or
Au printemps y a des boutons d’or
L saint Laurent brille après les glaces
Le soleil chaud l’hiver efface
…
Mais j suis plus la
J’étais coureur de bois
…
En harley en truck ou en traineau
Loin d Saint Laurent et Québec
Je vais au nord je vais à l’ouest
pour des poussières de ciel …
Poussières de ciel…
Poussières d’or…..
Neiges Tardives
Anges noirs
Les anges noirs des faux espoirs sont de sortie ce soir, sont de sortie ce soir
Anges du ciel ou des trottoirs les amours sont parties
Cœur blafard et café noir
Soleils d’hiver, mortel ennui cœur qui serre, cœur amer, cœur qui sert cœur amer
Les anges noirs des faux espoirs sont au Lonesome bar ce soir
et .. les lendemains, les lendemains sont loins
Servies sur glace avec whisky La tête et l’cœur dans l’coltar
Amours anciennes et peines enfouies sortent faire un tour la nuit
Le bar est vide j suis aussi noir q’les trottoirs
Pigalle en bémol l’hôtel du Nord blafard
Aléatoire aléatoire aller à quoi tout ca tentative illusoire
Même les étoiles sont pas au ciel ce soir
Ahh Paris la nuit Paris la vie
Ça s’ra pas pour aujourd’hui
Corps et coeur en appels de phares
Corps et cœur en appels de phare
Amours toujours amours d’un jour mes amours sont parties
Ahh Paris … la nuit
Amours toujours amours d’un jour mes amours sont parties, mes amours sont parties
Frontière d’Espagne
Nous étions 3 amis à la frontière d’Espagne
et les gens de Burgos préparaient l’échafaud
Nous filions dans la nuit les phares de nos montures
voulaient tuer les ténèbres et libérer le vent
Nous étions 3 amis à la frontière d’Espagne et les coeufs
nous chargeaient à grands coups redoublés
ils nous repoussaient bien loin de nos espoirs d’Espagne
loin des espoirs rêves et loin des condamnés
Nous étions 3 amis à la frontière d’Espagne
l’un quittait bien trop tôt les écrans les projos
l’autre allait vers l’Afrique aux révoltes incertaines
pour y trouver peut être des combats d liberté
Je suis resté ici loin des vaines campagnes
des révoltes muselées, des militants trompés
Je suis resté ici sans espoir et sans haine ,
je suis resté ici pour vivre la vie qu’on vit
Mais… nous étions trois amis à la frontière d’Espagne
Tant q les vents de malheur sur les peuples souffleront
Je serai quelque part à la frontière d’Espagne
A gueuler ma colère contre les rois pervers .
Neiges tardives
On les a retrouvés quand se sont retirées les neiges tardives
Elle l’avait enveloppé dans son châle d’orient
Ils n’avaient pas choisi la mer mais la neige et le vent
Ils étaient enlacés comme le sont les amants,
elle la mère et lui l’enfant
Z’étaient pas d la montagne, et pas non plus d’en bas
Z’ étaient venu d’ailleurs, du grand lointain, de la bas
Ils fuyaient la mitraille, le plomb noir, le dénuement
Chez nous restaient si peu de passeurs de murailles
Sur les chemins des hauts qui avaient vu si souvent
Ceux fuyant la misère cheminer lourdement
Des nuits sombres transies vers la liberté
Les gardiens des sommets ne les ont pas trouvés
BK
On les a enterrés prés du col, au pied des pics blancs
Des sentinelles de pierre les gardent maintenant
Ils dorment tout les deux, unis à la montagne
La ou le ciel en éventail rejoint le vent et l’eau
Certains disent que c’est beau
Depuis lors poussent la bas d’étranges fleurs de montagne
Elles ont des taches sombres, ne sont plus comme avant
Et personne ne les cueille sauf parfois les enfants
Car sait choisir les fleurs le cœur des enfants, le cœur des enfants
Quand le vent est au nord et qu’il hurle ses tourments
les vieux dans la vallée ont d’étranges pressentiments
Il disent c’est Marie et l’enfant qui sont restés la haut
Qui donc parlera pour nous quand on jugera les vivants
Qui donc parlera pour nous quand on jugera les vivants.
Molécules
Multinationale du tout va bien département des certitudes y a un vestiaire des solitudes ou j retrouve mes p'tites molécules
Accroché à une branche moyenne ni trop haut ni trop bas faut qu’je me maintienne
Pas trop p'tit pas trop grand juste dans la moyenne
Sans épis sans accent sans distinction reine
Ouh lala la ouh la la
Ouh lala la ouh la la
Multinationale des apparences mais à l’intérieur silence
Moins bien que le Sahara moins bien que les fonds marins
Par devant comme la mer tout est bleu tout est lisse
Par en d’sous c’est amer comme la terre comme le rif
Multinationale des apparences mais à l’intérieur silence
Ouh lala la ouh la la
Ouh lala la ouh la la
Solo
La route qu’on prend la route qu’on laisse
Celle ou on t laisse avec tes laisses
Amours à prendre amours qu’on jette
Ceux qu’on voudrait ceux qui nous restent
Ceux qui existent, n’existent pas le cœur battant ou le cœur sombre
Multinationale du tout va bien y a un vestiaire des solitudes ou j retrouve mes p'tites molécules ou j’retrouve mes p'tites molécules
Vents marins
A r'garder les bateaux
Leurs armatures dressées
Au ciel comme un appel
A partir…
Aux espaces immenses et aux mers traversées
Au grands ciels bleus passés et aux nuées changeantes
Aux ouragans terribles, aux amers introuvables
Aux marins courageux, aux abris de fortune
Aux aurores irréelles, aux 50émes hurlants
Aux cachalots puissants, aux algues aux hélices
Et au tahitiennes lointaines lointaines …
A tous les départs à tous les naufrages
A tous les naufrages, a toutes les arrivées
Aux felouques raçées, aux coolies trottinants
Aux temps incertains, aux lunes mortes trainées
Sur les eaux sombres ou au soleil cuisant
Solo sax
Au vent brusque tombé
A l’attente longue longue …
Aux femmes laissées au port et aux femmes rencontrées
Au cœur qui se serre et au cœur tatoué
Au pécheur cuivré,
Au butin de fortune
Croire à tout ce qu’il y a au dla de l’horizon
A toutes les richesses a tous les plaisirs
A tous les appels a tous les désirs
A tous les appels a tous les désirs
Sax
On s’demande
Tout l’temps tout l temps on, s d’mande
Pourquoi tout l’ temps on te d’mande
Toujours l’ mulot il m’dérange
On te d’mande
Ah c’est encore une allemande « Halloooo »
Rencontrée du coté d’Mende
Avec ses chèvres sur la lande
On te dmande
Oh c’ une brésilienne « Chériiii » (y fait un temps à manger dehors)
Qu’a oublié son rasoir
Dans ta chambre avant-hier soir
Haloo ?
Qu’est ce qui n’y a Quoi qui n’y a ?
Il est pas là il est pas là
Il est parti au Canada
l’avait l’air un peu aux abois
On te d’mande
Oh c’est Mario et sa bande
Aie ! arrêtez
Qui m frappe qui veut bruler l’chien
Tu lui a piqué sa fiancée
Haloo ?
Quoi qui n’y a quoi qui n’y a ?
Il est pas là il est pas là
L’est parti au Kamtchatka
Avec une dénommée Olga
Album Tiphaine
Tiphaine
D’après le texte « Le jugement de Komor » de Charles Marie René Leconte de Lisle.
Extraits
La lune sous la nue erre en mornes flammes,
Et la tour de Komor, du Jarle de Kemper,
Droite et sombre, monte dans l'écume des lames.
Telle qu'un cormoran qui regarde la mer.
Un grondement immense enveloppe la côte.
Sur les flots palpitent, blêmes, et de toutes parts,
Les âmes des noyés qui moururent en faute
Et la grêle tinte contre les noirs remparts,
Au fond, contre le mur, tel qu'une ombre pensive,
Un grand Christ contemple la lame nue et massive.
Et sur le bloc l'épée étincelle dans l'ombre,
Et la torche répand sa sanglante clarté,
On entend claquer le bruit d'une sandale
Un homme à robe brune écarte lentement
L'épais rideau de cuir qui ferme cette salle.
Ici mourut tiphaine, ici mourut tiphaine au seuil de ses vingt ans.
Ici mourut Tiphaine femme au pas lent, très belle
Aux yeux calmes et doux et aux longs cheveux d’or
Qui aima ardemment
Et périt sous l’épée au seuil de ses 20 ans.
Le vent rage au dehors sur les dunes lointaines.
Sous le fouet redoublé des rafales d’hiver
Et la mer soulève les larmes,les larmes de ma peine
Et la nuit sans clémence déroule ses bruits sans nombre
Amérique
A chacun son Ouest
A chacun son histoire
Pourquoi la soixante six
j suivrai la route des pisteurs des trappeurs et des bois brulés
A chacun son Ouest
A chacun son histoire
Peut être Los Angeles
Aux chimères magiques
Aux cicatrices tragiques
Ils venaient par l’exil sauver leur liberté
Voir les herbages drus et le bois dense des forêts
ne plus rêver d’ailleurs, surtout,
ne plus rêver d’ailleurs
Plate River Snake river et blue rocky mountains
la conquête est passée
Sur le sang des tribus et les troupeaux défaits
Et les troupeaux défaits
Mes rêves d’Amérique sont dans les sables du Missouri
Dans son écrin superbe, s’étire l’Amérique
Sous un soleil d’airain, et sous des ciels sans fin
Des ocres des sierras aux forêts atlantiques
Des plaines chevelues aux cotes pacifiques
Dans le lointain résonne une carabine
8 lycéens sont morts, sont morts ce matin
En Amérique
Altitudes
T’en a passé du temps vieux chasseur de montagnes a chercher les sommets et les ciels au dessus
T’en a passé du temps loin des boules de cocagne à vouloir autre chose que le plat des campagnes
Et peu importe les chemins de montagne au nord au sud à neige, ou aux pierrailles
Car toujours on s’enivre au gré des escalades ascension indolente ou ascension de poigne
attitude altitude dans la tête dans le cœur
attitude altitude plus haut le ciel plus haut
Tant que tu trouves en toi ce qui met d’la lumière
Un écho de vallée ou un gong de montagne
Un coup d’vent de désert un appel dans l’air fade
Un vol de migrateurs loin au d’ssus des roseaux
altitude altitude dans la téte dans le coeur
altitude altitude plus haut le ciel plus haut
T’as vu les temps changer voyageur des rocailles vu les nuages effrayer les troupeaux
T’as vu changer le monde et côtoyé les drames et se flétrir les âmes aux guerres des temps nouveaux
Tu sais depuis longtemps les chemins d’escapade au nord au sud à neige, ou aux pierrailles
Tu le sais plus sont fades les mondes de façades tu le sais plus sont vrais les chemins d’escapade
altitude altitude dans la tête dans le cœur
altitude altitude plus haut le ciel plus haut
C qu’on pourrait
Tout ce qu’on pourrait dire
Tout ce qu’on pourrait faire
A l’endroit à l’envers
Au delà des serments
Au delà des tourments
Dans c’qui fait notre vie
dans c’qui fait notre chair
Passe passe le vent
Les horizons pas clair
L’paradis ou l’enfer
Et les rêves d’un soir
Les je veux sans surseoir
Les promesses de l’espoir
Et puis les libertés,
Libertés conquises libertés blessées
Toujours sous le regard
Le monde foutoir aléatoire
Et sur tes yeux un peu de noir
Le monde qui bouge le monde en bleu
Le ciel nouveau dans un regard
ce qui tourne dans la tête
ce qui tourne dans le cœur
Compter le temps et les cicatrices
Ou bien compter les baisers
Mieux vaut aller aux miosotis
Ou voir un match à la télé
Et puis chercher des Amériques réelles ou supposées
Étoiles (inédit)
Y a des étoiles qui s’effacent avant le l’ver du jour
Est-ce par peur du soleil
Est-ce par manque d’amour
Ya des étoiles qui s’effacent avant le l’ver du jour
E s’en vont pour toujours
On a dit toutes les antiennes
Tous les discours d’un jour
Sorti les oraisons chrétiennes
Les alchimies artificielles
Y a des blessures qui se maintiennent
Qui font des traces dans la vie, qui font des traces sur la peau
Et mettent des fleurs noires aux fenêtres
Il regardait vers les étoiles
Bien bien loin des cités vaines
Par de la les montagnes, loin vers l’ciel au dessus
Et quand il contemplait la mer, c’était les âmes au loin
Il a bien vu qu’la terre, ç’était parfois pas bien
Elle …l’aurait suivi au bout du monde
Et bien plus loin encore
C’était son vrai son seul amour, depuis toujours
Pourquoi partir vers les étoiles et les âmes au delà
Pourquoi partir vers les étoiles et les âmes au delà
L’ soleil tape fort l’air brule la peau
Je n’ serai plus jamais jeune
Mais qui s’en souciera
Quand tout défait et tout s’efface
Reste café noir et les traces
Métro (inedit)
On s’est quittés un matin, dans une station de métro
Toi quai des adieu moi direction Palaiseau
On s’était dit au revoir qq part sur les boulevards
Avant ou après l’ Grand Rex, j’sais plus trop
On s’était connus aux rivages d’espoir,
le cerveau plein de flammes, le cœur en veillées d’armes
On voyait nos envies comme des champs de batailles
Et déjà on flambait comme des feux de broussailles
Dans ce coin du 20e au flanc d’Ménilmontant
Les yeux fixés au d’la et les cheveux au vent
On bâtissait nos plans pour des jours autrement
On était d tous les rassemblements
On s’est r’vus par hasard, sur un quai d’ Saint Lazare
toi ça va moi ça va, un bail qu’tu es partie
De ces lointains ailleurs qu’as-tu donc rapporté
Quel soleil dans ton cœur pour faire briller ta vie
Pourquoi on troque sa vie pour des rames de métro
Sur des rails bien durs dans des tunnels pas beaux
Et pourquoi on s’éloigne, on s’éloigne un peu trop
De ceux qu’on aime vraiment
Et des temps nouveaux.
Album Atlantique
Atlantique
Longtemps que je suis en atlantique
Tout en gris, tout en vert comme sur les granits
Toujours entre ciel et mer
Là ou les ames transitent
Hurlent et sifflent vous appellent, à leur repaire, aux abymes
Sous des lunes faiblardes, à courber sous le vent
A écouter Wagner au milieu d’ l’océan
Pour mieux sentir son ame à la houle qui s’agite
Et te pousse vers le port ou vers les fins tragiques
Bk
Réver, réver des iles pacifiques
Aux électriques des ouragans névrotiques
Quand te chassent les vagues apocalyptiques
Et qu’il n’y a plus ni passé ni présent
Ahh chercher des feux d’mats dans les noirs mouvants
Ahh chercher des feux d vie dans l’ désert des sentiments
Ahh réver d’ports tranquilles quand le cœur se vide
Et que tu te dis tu te ça va durer longtemps ?
Solo
T’es un buzzard sur l’océan
Ou un canard sur l’ étang
Volé donné
Tous les instants volés
Tous les instants donnés
tout pour s’échapper
tout pour respirer
Tous les instants volés
Tous les instants donnés
Tout pour s’échapper
Tout pour respirer
Ce qui peut etre sauvé
Tout ce qui nous reste
Ce qu’on peut regarder
Sans s’anesthésier
Ce qu’on peut souhaiter
Ce qu’on peut libérer
Ce qu’on peut transformer
C’ qu’on peut déshabiller
Tous les instants volés
Tous les instants donnés
Tout pour s’échapper
Tout pour respirer
Tous les matins donnés
Tous les soleils d’été
Toute les filles emportées
Toutes les libertés
Anis coriandre et curcuma
Tous les instants volés
Tous les instants donnés
tout pour s’échapper
tout pour respirer
Tous les instants volés
Tous les instants donnés
Tout pour s’échapper
Tout pour respirer
Ce qui peut etre sauvé
Tout ce qui nous reste
Ce qu’on peut regarder
Sans s’anesthésier
Ce qu’on peut souhaiter
Ce qu’on peut libérer
Ce qu’on peut transformer
C’ qu’on peut déshabiller
Tous les instants volés
Tous les instants donnés
Tout pour s’échapper
Tout pour respirer
Tous les matins donnés
Tous les soleils d’été
Toute les filles emportées
Toutes les libertés
Rivières de …
Les discours en rivières de diamants
Y a beaucoup d’ terre, pas beaucoup de diamants
Et ceux qui creusent toute leur vie durant
N’en verront pas la couleur, c’est sur
Chercher plutot riviéres de bonheur
Torrents d’eaux limpides ou ruisseaux d’prés salés
Croisières avec idyle sentiments débordés
Garder près du cœur et faire durer durer
Les discours en rivières sacrées
Tellement besoin de croire, tellement besoin d’aimer
Tellement besoin besoin d’éternité
Ceux qui y sont allés n’en sont pas revenus
Chercher plutot riviéres de bonheur
Torrents d’eaux limpides ou ruisseaux d’prés salés
Croisières avec idyle , sentiments débordés
Garder près d cœur et faire durer durer
Vents contraires
Doit y avoir des vents contraires
qui soufflent sur mon univers
Doit y avoir…des vents contraires
qui soufflent sur mon univers
et perturbent mon atmosphère
et mon humeur printanière
et mon humeur printanière
Doit y avoir des vents contraires
des vents qui soufflent fort amers
font des chinois prolétaires
Des indiens dans la galère
doit y avoir des vents contraires
qui grillent les vers de terre
les écolos rouges et vert
doit y avoir des vents contraires
des cons turiféraires
des businessmen très primaires
des élus très loin d’la terre
des caméra satellitaires
quand j lutine la boulangère
qui emménent aux USAére
son derrière, son belvédére
doit y avoir des vents contraires
qui font ces images sommaires
doit y avoir des vents contraires
qui s’foutent bien d’a quoi tu sert
et des rèves foutus parterre (3 fois)
peut y avoir des vents contraires
qui t’amènent dans mon sanctuaire
peut y avoir des vents contraires
qui t’aménent dans mon sanctuaire
ça c’est dja moins ordinaire
ça au moins ça pourrait l’ faire
J roulais
J roulais vers Alençon derrière un camion d’fromage
J’écoutais Bad Perry mais la ça l’faisais pas
La route était glissante ….et il y avait d’l’orage
Mon avenir était sombre et j’avais pas d’chauffage
J voudrais être à Bend
J voudrais être à Bend Oregon…
.Oh…J roulais vers la Provence pour voir les canards sauvages
J’répondais à meet up pour les sauver du naufrage
Une écolote m’a dit ……..tu fais bien plus vieux q’ton age
Fais toi rcycler ailleurs faut qu ’j trouve un gars à la page
J voudrais être à Bend,j’voudrais être à Bend Oregon
J voudrais être à Bend Oregon… sur un trail
J roulais à Bend Oregon, avec ma ptite cherie
Sur une trail pour les mules, bouffé par les moustiques
J croise des ricains cyclistes…. le nez dans leur Garmin
qui fonçaient comme des ours qui s’arrétent et qui m’disent
Y a pas mieux q la France, pour l’vélo et l’fromage … Oh OHO
Y a pas mieux q’ la France, pour l’vélo et l’fromage
Oh …Y a pas mieux q’ la France pour l’vélo et l’fromage
J voudrais être à Bend, A Bend Oregon sur un trail
J voudrais être à Bend Oregon …..
20 ans
20 ans
Sur la musique de wagon wheel (Bob Dylan, Old Crow…)
Vingt ans à remonter les rivières
A visiter les forets des sorcières
A marner comme un rameur aux galères
A jouer …les paratonnerres
Vingt ans sur les chemins de montagne
A suer comme un phoque pour des autres cotés fades
A me gler les burnes pour des soleils de façade
A réver d vraie chaleur …dans l’eau froide
So rock me momma like a wagon wheel
Rock me momma any way you feel
Hey …momma rock me
Rock me momma like the wind and the rain
Rock me momma like a south bound train
Hey …momma rock me
Vingt ans à chercher les trésors
Vint ans à fréquenter les jeteurs des sorts
A m’faire chasser par les dinosaures
A pister l’ mammouth pour ma louloute
Gaffe aux discours en rivières de diamants
Remué beaucoup d’ terre, pas beaucoup de diamants
Et ceux qui creusent tout leur vie durant
N’en verront pas la couleur, c’est sur
So rock me momma like a wagon wheel ………
Hey momma rock me
Instru
C’est fini, j’laisse filer l’bateau sur son ère
J me barre vite fait par la porte de derrière
Une bière et hop au belvédère
A regarder tourner la terre
A rgarder les rivières de bonheur
Qui t’emportent un matin, ou un soir corps à cœur
Torrents d’eaux limpides ou ruisseaux d’prés salés
Rester près du coeur et faire durer durer
So rock me momma like a wagon wheel ….
Hey momma rock me
Particules
Longtemps qu’ell m polluait aux particules fines
Isabelle j lui ai dit… ma divine
J reprends la mer, je r’part pour les iles
J’suis un vrai routard… un mec qui la joue fine
J’ai lvé l’ancre à la fraiche avec trois gars d’la marine
tout droit vers l’aventure, les contrées humides
j’ai fait tous les bistrots, ceux de Brest et du Havre
en plongées profondes à la recherche de mon ame
et
j’ai vu.. aie aie … qu’mon foie n’avait plus la foi
solo 1 Chgt tonalité
j me suis dit… j’rentre à la foire aux divines
ma grand mére m’a présenté ses copines
j’aimais pas les biscuit sec et l’thé d chine
j’ai voulu revnir ….aux particules fines
Elle était plus là…
solo 2
Elle était partie avec une monténégrine
Pour un tour du monde en passant par les iles
J fais la vaisselle …dans un holiday inn
Mais c’est sur, j suis fait pour les divines
Mais c’est sur … j suis fait pour les divines
Europe
Je l’ai trouvée cachée sous un auvent hellène
A demi effacée par la poussière des ans
Mosaique princesse d’une villa romaine
Elle m’a dit te voila
D’où viens tu, il est temps.
Sais tu bien les anciens qui ont bati ta terre
rois chrétiens, lettrés juifs
et juristes romains
Sais tu quand s’en allaient au loin les caravelles
Vers les mondes nouveaux d’atlantique aux confins
sais tu quand on dressait les murs des citadelles
les défenses de Malte, les chateaux des Habsbourg
Et quand sur les flots l’Angleterre était reine
Sais tu quand ceux du sud batissaient Petersbourg
Et voici d’où tu viens et voici tes ancètres
N’oublie pas qui tu es n’oublie pas qui t’a fait
Laisse les marmitons aux visions miniatures
Oublie les ans de guerres et saisis le futur.
Oui mon nom est Europe, sous un auvent hellène
A demi effacée par la poussière des ans
Je dis je suis princesse d’une villa romaine
Depuis mille ans de règne, bas toi pour le futur
Oui mon nom est Europe, sous un auvent hellène
A demi effacée par la poussière des ans
Je dis je suis princesse d’une villa romaine
Depuis mille ans je règne, bas toi pour le futur
Album Lumières
Elightment…
Maison derrière
C’est une maison derrière
Sur un chemin de pierres
bien loin des autoroutes
dernière étape avant les hauts
les pics, les combes et les crevasses
les cols, les crètes et les ramasses
poste avancé vers la liberté
poste avancé vers la clarté
Et puis les efforts mesurés
grand manteau blanc
grand silence blanc
vent glacé sans pitié
Et puis ciel bleu d’espoir
Et puis ciel noir désespoir
crissements fracas
ambitions dégonflées
en avancée vers la liberté
en avancée vers la pureté
Et les arètes des triomphes
Et arètes des désastres
pas loin pas loin l’éternité
le monde en haut le monde en bas,
le monde en haut par effraction
le paradis sans permission
ou bien les chairs déchirées
ou bien les rèves déchirés
C’est une maison derrière
Bien cachée par les lierres
Sur le chemin d’la liberté….
Chemins de pierre
Et meme si tu suis tous les chemins de pierre
Tous les chemins de terre et le grand sahara
Et même tu fais tous les vœux qui enserrent
Tous les voeux de saint pierre et ceux de fatima
Et même si tu suis toutes les rivières
Les cailloux rabotés et tous les grands delta
Et même si tu t’en vas dans la foret primaire
Sous les grands arganiers et les plantes à coca
Jamais au grand jamais tu ne retrouveras
Les chemins de tes 10 ans
Cours la plaine…cours le vent
Cours la plaine… cours le temps
Et sur les grands vaisseaux d la reine d’Angleterre
Des confins d’Argentine jusque dans le noroit
Sur les grands océans si la bas tu te perd
Et oublie tes défaites chez les filles a soldats
Et même si tu sers aux divisions grises
Et brandis l’étendard pour je n’ sais quel combat
Si un jour tu reviens des aventures grises
Et défile au matin pour je n sais quel pacha
Jamais au grand jamais tu ne retrouveras
Les chemins de tes 10 ans
Les chemins de tes 10 ans
Mais si un jour à Limoges, Dakar ou à Nankin
Une brune aux yeux de braise une blonde au cœur serein
Ramenait la lumière dans un regard éteint
Et échangeait tes rêves contre un bout d chemin
Trouvera tu enfin trouveras tu enfin
un peu de tes 10 ans
un peu de tes 10 ans
Deschutes river V 2
Mon ame est quelq part du coté des Sisters
Parfois sereine, parfois pas
Mon cœur est
Quelq part sur la Deschutes river
Un peu plus haut un peu plus bas
Toi …t’es restée à planer dans l vent des collines
Dans le grand grand ciel bleu installé sur la ville
Prés des Tumallo falls qui bondissent de colère
Dans le chant d’ un banjo qui appelle et qui erre
Sans toi… sans toi
Moi .. j suis plus dans la chaleur qui ondule les terres
Plus dans les camions sans fin qui filent en éphémères
Loin des trains lourds aveugles qui trainent à raz de terre
Loin des grands troupeaux noirs aux démarches guerrières
Ici le Ciel peut être entend mieux les prières
Loin au d’ssus des maisons et des grands pins qui serrent,
Qu’il te protège toi et tes amis des rivières
Des grands froids et du vent, des orages, des éclairs
et de c qui fait mal sur terre
Et quand la neige d’hiver reviendra aux sisters
que reviendra la paix et le grand silence blanc
je serai je serai aux sisters aux rivières
pour un dernier bike ride de retour aux riviéres
Avec toi … avec toi
Bois sec
Il va bruler comme du bois sec
IL le cœur trop en avant
La révolte est sa maitresse
Elle le dévore, elle est en lui
Il lui faudrait un capitaine
Pour le chemin, et un ami
Pour traverser les tempètes
Cet homme qui jamais ne plie
Il est de toutes les révoltes,
des soulèvements, des évasions
Sur tous les bateaux sans pilote
Qui voguent vers les oppressions
Il brule comme du bois sec
Il est comme un feu de paille
Déjà a moitié cramé
Déjà a moitié noirci
Il me fait peur mais pas question
que j m’en aille que je plie
tant qu’il est pas loin de ma rue
pas loin de mon cœur aussi
il est de tous temps, de toutes les époques
de toutes les nations ….
Tristesse du temps
C’est juste un rien sur la tristesse du temps
Une robe du soir pour une soirée gachée
Une fille triste dans l métro a coté
Un enfant qui n’aura pas c’qu’il veut
Un m’sieur agé au regard fatigué
…
C’est une caravane envahie par les herbes
Qui dit nos rèves enfuits, a coup de fleurs jolies
Sur fonds de rocailles et d’ prairies d’Virginie
Qui dit le temps enfui, déjà parti
Une tombe heureuse en somme
…
C’est juste un r’gard sur la beauté du ciel
Le matin, quand se lève le soleil
Le grand ciel bleu n’ importe lequel
ll parle de dieu oui mais duquel ?
Laisse courir, tout peut être évité
C’est just ‘un r’gard sur les ivresses du cœur
Quand débarquent les amours corps à cœur
Amours toujours, amours d’une heure
Amours amours n’importe lesquels
Laisse courir, tout peut être évité
les grands devoirs,
les grands sacrés
Laisse courir, tout peut être évité
Sauf les soleils du monde.
Sauf les soleils du cœur
Voyage Nowhere
Le temps m’avait tiré quelques coups de tromblon
L’océan m’avait tiré quelques coups de canon
Les plantes m’avaient r’filé quelques extrèmes onctions
Les femmes m’avaient laissé parfois à l’abandon
J’étais seul sur le chemin a part quelques lapins
Et marchand à bon train vers un grand incertain
Et c’était l’ genre de ch’min qui mène pas au lendmains
Et qui chante jamais ni le soir, ni l’matin
En route pour nowhere …. department finistère
En route pour nowhere … départment fin d’la terre
J me suis dit mon pépère reste pas dans cette galère
Les rêves et les mirages ils sont toujours derrière
Toujours plus loin , toujours au d’là
Va donc voir Henriette et son ptit home sympa.
J’y ai dit j’m’appelle Ulysse, j’ai fait un beau voyage
J’vais t’raconter tout ça viens donc ma belle image
Elle m’a dit a te v la tu coucheras dans l’garage
Mon Dédé va rentrer j lui prépare son café
Vertige du voyage …adieu ma belle image
Vertige du voyage …..
Et ….
J’étais seul sur le chemin a part quelques lapins
Et marchand à bon train vers un grand incertain
Lala la lala ……
Lumière dans les yeux
Tant qu’on aura d’la lumière dans les yeux
Tant qu’on aura un seul cœur pour deux
Tant qu’on aura un chemin vers le ciel
Tant qu ’on verra le matin le soleil
Quoi de plus quoi de plus quoi de moins
Avec ceux qu’on aime ou alors sans témoin
Pas trop vite …… pas trop moins
Par les chemins de traverse, de Merlin
On ira
Vers les couleurs du monde
On ira
Vers les couleurs du monde
On ira pas dans les palais les palaces
On ira pas chez les guerriers voraces
Y a rien à donner, rien à attendre
Ya rien à espérer et rien d’bon à prendre
Quoi de plus quoi de plus quoi de moins
Avec ceux qu’on aime ou alors sans témoin
Pas trop vite ……. pas trop moins
Par les chemins de traverse, de Merlin
On ira
Vers les couleurs du monde
On ira
Vers les couleurs du monde
On ira suivre les loups à la trace
Avant que les sentiers ne s’effacent
La ou le monde est encore vivant
La ou les hommes sont encore fascinants
Loin de la ligne grise des autos
Loin de la vie grise des métros
Des grandes cités qui prennent la vie tot l matin
Par les chemins de traverse, de Merlin
Tant qu’on aura d’la lumière dans les yeux
Tant qu’on aura d’la lumière dans les yeux
Nisyros
SI tu me vois trainer sur le port de Nisyros
Tout délavé, le corps brulé par le soleil
La peau si près des os qu’aucun chat n’en voudrait
Ne sois pas triste, surtout n’aie pas de peine
Ne me juge pas … peu importent les apparences
La mer a ses réponses, sa lumière, son fracas
Elle dit toujours toujours, les amours recommencent
Et font le cœur plus beau et la douceur des jours
Si tu me trouves dans un verger …de Nisyros
Sous un toit transparent … dans des murs fatigués
Dis toi que les étoiles ici sont les plus belles
Et bercent les troupeaux comme à l’aurore du monde
Ne me juge pas et peu importent les apparences
Dis toi bien dis toi bien au plus profond de toi
Qu’ici, toujours, toujours, les amours recommencent
La lumière est plus belle, et le bonheur immense
Si un jour tu me trouve sur les roches noires de Nisyros
Tout raidi aussi blanc aussi froid que la mort
Surtout ne sois pas triste surtout n’aie pas de peine
Les jours enfuis tiennent chaud et les tombes sont sereines … ici
Regarde bien, regarde bien au fond de toi
Regarde les étoiles et les villages blancs
Écoute bien la mer, son langage, son fracas
Ici est mon plus bel endroit, toute la douceur du monde
Album Déraisonnable
Déraisonnable
C’était un temps déraisonnable
Les nuées s’accrochaient aux arbres
et moi je n’y comprenais rien
et moi je n’y voyais plus rien
toi tu te vidais de ton âme
de ton corps et de ta came
de ton enfance et de moi aussi
de ton enfance et de moi aussi
moi je me raccrochais aux branches
des vieilles certitudes qui tranchent
persuadé dans l’avalanche
d’être encore capitaine ici
les pensées noires brulaient nos âmes
fin guit
sur des sentiers de mauvaise trame
fin guit
la ou les vies sont en sursis
fin guit
Les journées grises de mauvaise bise
Nous livraient de furieux assaut
Et dans ma tête sous emprise
Enfilaient de vilains manteaux
toi tu te vidais de ton âme
de ton corps et de ta came
de ton enfance et de moi aussi
de ton enfance et de moi aussi
Mais je savais au fond de mon âme
Que nous étions du même lit
que s’il fallait mourir en guerre
je s’rais parmi les guerriers meurtris
les pensées noires brulaient nos âmes
sur des sentiers de mauvaise trame
la ou les vies sont en sursis
Essaye encore
T as fait la somme … de tes résistances
De tes victoires… de tes redditions
T a vu les nuages .. qui défilent qui défilent
T’as vu l’eau grise … qui file sous les ponts
Essaye encore
Le monde d’avant les pilleurs
Le monde d’avant les voleurs
L’Montana ou les iles
Ou alors
Las Vegas et les filles
Les dollars, les dollars et tout c’qui brille
Les dollars, les dollars et tout c’qui brille
Bk solo
On partait de rien on voulait tout,
Villes glacées, soleils d’hiver, on n’ craignait rien
On a traversé tous les marais malsains
Pour se chercher, pour se chercher, d’autres lendemains
BK
Essaye encore
avant qu’on soit comme des rnards
Enfumés dans la tannière
Dans c’qui n’mène a rien
Essaye encore
Le monde d’avant les pilleurs
Le monde d’avant les voleurs
Essaye encore,
Essaye encore
Essaye encore …
Fleur de février
Je l’ai trouvée au bois, pas au bal des princesses
Oiseau tombé du nid, étourneau sous la pluie
Tellement jeune et fragile et tellement mignonette
Déjà dans les histoires d faux amours tarifés
Une fleur de février
Mais ou étaient les siens et tous ceux chérissent
Ils l’ont laissée partir emportée par la bise
Et les vents mauvais
L’est montée sans sourire dans une berline grise
Avec des hommes en gris, des hommes aux ames grises
La fleur de février
Sitot éclose, sitot jetée
Faudrait oser, revnir aux grands feux d’ fin d’hiver
Faudrait revnir au temps du bagne, au temps du bagne et des galères
Et voir bruler sans regret quelques uns qui piétinent
Le temps de la jeunesse, les rèves, les chimères
Des fleurs de février
Et voir bruler sans regret quelques uns qui piétinent
Le temps de la jeunesse, les rèves, les chimères
Des fleurs de février
HD Dynamics
Il parcourait l’Essonne en Harley Davidson
Quand un camion la jarté
L’était pas dans l’Essonne mais loin dans l ’Oregon,
En Harley à sacoches frangées
Du coté d’ Klamatah
Remontant vers Warm Springs
Par la 97
Y s’disait qu’y passrait voir les indiens d’Maupin
et la Deschutes River
Traces de neige aux Sisters, pins verts sur les collines,
ciel bleu, lacs en pointillé
Une rivière hystérique, un vieux pont métallique et l’ruban d’bitume chauffé
Et cette fille idyllique sur sa Honda Gold Wing
Qui r’montait vers Portland.
Veste en daim et leggins
Elle tournrai à Junction
Et longerait la Columbia….
…
Aux motards réparés
L’angel lui a dit d’suite, ta bécane est foirée
Ya une fille en Gold Wing qu’est arrivée c’matin
elle veut bien t’ dépanner.
Mais réver d’l’Oregon quand on est dans l’Essonne
Faut faire bien attentionne
Les routiers dans l’Essonne révent aussi d’l’Oregon
Kolyma
Coule ma sibérienne
L’été est si court l’hiver si long
Avant que les glaces ne te prennent
Et les coquelicots rouges de chagrin
Ici sont mes amours mortes
Parmi les passagers lointains
Ils dorment en terre, sous les trains
Il n’y a plus de lendemains
Au vent glacé de la plaine
Je les entends marcher
Les chercheurs d’or, et leurs sentinelles
L’espoir fait prisonnier
Cherchaient l’ bonheur, la liberté
Comme les sapins, ils sont courbés
Pris dans les tourbillons glacés
Blés fauchés par des dévoyés
BK
Grand froid grand vent du Nord-Est,
Garde les bien, garde les bien
Nous reviendrons les fleurs renaissent
Y a des printemps de liberté
Y a des printemps de liberté
Coule ma sibérienne
On bouge
Viens on lève l’ancre, on en veut des matins
Des ailleurs bleus et du vent chaud dans les pins
Chemins de pierre chemins de rève ou sans fin
On trouvera bien a notre vie un destin
Viens dans tes yeux y a des restes de chagrins
Rien a cirer des aujourd’hui anodins
Rien a tirer même pas le souvnir d’un chien
T’as l cœur a l’ombre mais y a soleil ce matin
On bouge
Viens j’ai trois sous on les mangera en chemin
On est parés on a le cœur marqué au coin
Mais pas la peau, y a des lumières au loin
Viens on s’arrache on s’inventra des lendemains
Viens les souvenirs ça va ça va , ça vient
Laisse tout derrière, on va prendre le prochain train…
Viens la vraie vie ça s’ra ou, ça s’ra toi
Viens on trouvera on trouvera on trouvera
Nos rêves
Mais qui donc a dérobé nos rêves
Mais qui donc a dérobé nos rêves
De soleils radieux, de lendemains qui chantent
De lanceurs d’avions de papiers aux cieux éphémères
Pendant que nous rêvions …
Ils ont remplacé les chemins par des autoroutes
Les images des saints par des idoles à poil
Le sacré par des déesses fertiles
Pour faire croire que sans Dieu, on peut être éternel
Ils ont remplacé la mort à la maison par les soins palliatifs
Branché des tuyaux plein l nez avec des leds autour
Comme un arbre de noël, avec la solitude en prime
Comme un arbre de noël, avec la solitude en prime
Ils c’est nous, qu’est ce qu’on y a gagné ?
Ils c’est nous qu’est ce qu’on y a laissé ?
Va falloir passer a travers les machines
Pour aller respirer au delà des machines
Trouver la liberté, comme les petits poissons
Traverser l’filet, les mailles du filet
Avec juste les lumières du cœur
Et pourvu q’ le pécheur ait encore une âme
Est ce que l pécheur a encore une âme ?
Y a si longtemps q les hordes errantes
Pillent terres d’orient et d’occident
Ceux qui ont cru aux chateaux forts
sont retournés à la poussière
et ceux des croisières de misère
peuplent maintenant le fonds des mers
qu’est ce qu’ils croyaient !
qu’est ce qu’ ils croyaient !
Fuir vers London terre promise
Casser leurs ailes sur les vitres,
Et courir sous les projecteurs
Au travers des zones de transit
Droit vers les villes idylliques
Vantées par les tubes cathodiques
Fuir les ruines pour les usines
Pour sous-vivre dans les pays riches
Dans les restes de ce qui fut Europe
Vers Occident, qui mange les âmes
Vers Occident, qui mange les cœurs
Ou les enfants meurent sur les rives
Est-ce ainsi que les hommes vivent.
Va falloir passer a travers les machines
Pour aller respirer au delà des machines
Retrouver une âme, trouver la liberté
Traverser l filet, les mailles du filet
Avec juste les lumières du cœur
Avec juste les lumières du cœur
Et quelques uns pour y aller
Mary Lou
De toutes façons, tes manières, je m’en fous
Tes allures de guerrière, J e m’en fous
Tes nénés ton derrière, Je m’en fous
Ma vie de poisson rouge, j largue tout
Les cadeaux d’ton grand pére je rends tout
la vaisselle, le bestiaire oui c’est fou
Je balance tout c qui bouge même le gnou
J vais aux champs pétrolifères
D’Mary Lou
BK solo
C’est ma reine, ma gazières Mary Lou
Par devant, par derrière, elle aime tout
Et superbe cavalière sans d sus dsous
Ma santé, mon salaire, j’claque tout
Je finirai en misère, prince des boues
Sodomite pour rentière je m’en fous
Vendeur de poupées mystère, pur vaudou
Je l’aurai tant aimée Mary Lou.
Bk solo
Surfaces
C’est juste un souffle à la surface de l’eau
Une p’tite lumière sur le noir des flots
Juste une onde, un halo
comme ça, comme ça, comme ça, comme ça
C’est comme un souffle au d’sus
d l’Atlantique
Avec des r’flets sur les rouleaux
Une p’tite lueur sur le noir des mots
comme ça, comme ça, comme ça
comme ça
C’est quoi cette chose un peu magique
Qui plane sur l’océan des riens
Qui fait aimer les textes anciens
Oublier les présents kafkaïens
C’est quoi cette chose a la surface du cœur
Qui éclaire la vie qui fait le ch’min
Qui met des fleurs aux lendemains
comme ça, comme ça, comme ça, comme ça
Tonalité + 1
C’est quoi cette chose à la surface du vent
Trois étincelles sur un feux d’camp
Du rêve dans les yeux des enfants
Et tout c’qui fait le cœur content
Est ce qu’ y a queq’chose est ce qui a quelqu’un
Ou juste le cœur qui fait du sien ….
Ou juste le cœur qui fait du sien ….
Comme ça comme ça comme ça, comme ça
Des voyages
Oh…t’as du en faire des voyages
T’as du en voir des mirages
T’as du en boire sec des breuvages
De toutes les sortes, des pas toujours sages
T’as du en ouvrir des corsages
T’as du en promettre, des iles, des plages
Des réves bleus, à des femmes de tous ages
Avec ta belle gueule , tes costars, ton bronzage
Solo
Parait q’tu en a fait des trucages
Q’t’en a volé oui,oui, des héritages
Q’t en a r tournées des banquières.. très sages
Q’ t a du t’ barrer souvent à caus d’ l’orage
Solo
Maintenant q’te vla en retour d’age
Qui n’ reste plus rien, plus rien… de tes braquages
Plus d’rombière pour t’remettre du chauffage
Plus personne pour te sauver du naufrage
Sauf p t étre, au poker, au bar d’la plage